Les correcteurs d'orthographe

Le spicilège de l'écrivain public

C pour correcteur d'orthographe

Écrire, c’est prendre le risque de faire des fautes d’orthographe… Nul ne peut en effet prétendre ne pas en faire, pas même les meilleurs écrivains publics… (On dira que ce sont des fautes d’inattention.) C’est pour cette raison que les logiciels de correction d’orthographe et de grammaire sont des outils aussi précieux.

Les vérificateurs orthographiques français sont en effet satisfaisants, dans la mesure où ils sont capables d’identifier les mots absents de leurs dictionnaires, et généralement de proposer plusieurs alternatives. En revanche, compte tenu de l’infinité des énoncés possibles et de l’ambiguïté de certains mots ou expressions, l’efficacité des correcteurs de grammaire peut être contestée et les corrections proposées par ces programmes d’intelligence artificielle provoquent chez les utilisateurs des réactions très humaines : certains se fâchent, d’autres se soumettent sans discussion.

Il faut dès lors être capable de prendre du recul pour juger de la pertinence des suggestions, d’autant plus que ni le correcteur d’orthographe ni le correcteur de grammaire ne pourront corriger les fautes de sens :
   - Les moines rient (ou prient ?) ;
   - Elle est septique (ou sceptique ?) ;
   - C’est du donnant (pour « c’est du donnant donnant »)…

Pour inattentifs qu’ils puissent être… les écrivains publics ont donc encore de beaux jours devant eux.



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